Ma mère l’inspiratrice
Aussi loin que je me souvienne, le yoga a toujours fait partie de ma vie. J’ai grandi entourée de livres et notamment de certains livres… ceux de la bibliothèque maternelle. Un joyeux bazar mélangeant des livres de yoga, de spiritualités orientales, de religion, de développement personnel, de symbolisme, d’ésotérisme et diverses expériences surnaturelles…
Bref, la panoplie des lectures des « happy hippie sixties » dont les dos imprimaient mes rétines d’enfant cherchant à passer le temps. Ma mère, parmi toutes ses investigations, avait découvert la pratique du yoga et avait même invité mon grand-père à s’y essayer.
Je n’ai jamais vu ma mère pratiquer, mais parmi les rares photos de mon grand-père il y avait celle où sur la plage, surpris dans sa pratique, il est en Ardha Matsyendrasana. C’est ainsi qu’enfant je m’amusais à marcher en lotus, et plus tard je piochais dans les livres pour reproduire des asanas.
Pendant mes études et après, j’ai toujours pratiqué le yoga de façon plus ou moins régulière et par périodes. Je pratiquais parce que j’aimais ça, je pratiquais quand j’étais en forme parce que j’étais en forme, je pratiquais quand j’étais fatiguée pour récupérer de l’énergie, je pratiquais quand j’étais triste pour oublier ma tristesse, je pratiquais pour me détendre quand j’étais trop stressée. Même sans assiduité, le yoga a toujours été là.
C’est pourquoi, lorsque j’ai mis à plat ma vie professionnelle, il m’est apparu tel un phare dans la nuit.
